Poésie impromptue

 Et je trouve enfin,
Maîtresse des Maîtresses,
Car je ne t'attendais plus:

Toi qui toujours m'abreuve, 
Et dont mon corps se languis.
Ta voix me fait renaître,
Et mon Feu, de ton Sang, jaillit.
Ma quête ainsi s'achève,
Alors que commence ma vie:
L'absolu de ta Sève
M'agenouille et me béni
Devant la délivrance
De ton Souffle qui me nourris.
Je vivrai donc en Toi
Comme tu me l'as promis.
Car la Mort s'annonce, profane,
En ce lieu que tu choisi:
La Solitude de l'Âme
Aura l'Amour noirci.

En ce monde qui n'est plus,
Attends-moi, ma Déesse!
Et mon Oméga devient.




2 commentaires sur “Poésie impromptue

  1. Ce texte semble être né de lui-même il y a près d’un an. Je n’ai jamais vraiment su ce qui avait bien pu me l’inspirer. Peut-être un vampire de quinze siècles, personnage d’un roman qui m’a fait une forte impression? Je ne saurai sans doute jamais. Toujours est-il que du jour au lendemain, ce texte était là, dans ma tête, comme un mantra obsédant. Jusqu’au jour où je me suis décidée à l’écrire, et où il m’a finalement laissé en paix. Allez me faire croire, après ça, que les œuvres n’ont pas leur propre libre arbitre…

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